22 juin 2006
...
L'homme barbu à la grande bedaine et à la casquette s'assoit à l'avant
du bus. Notre conducteur n'est pas encore arrivé. Il a même un peu de retard.
Pas le choix, nous prenons notre mal en patience.
Lorsque dix minutes plus tard, le bruit de la portière du conducteur claque et que le bus s'ébranle (ce bruit tellement beau...), le barbu se lève, se dirige vers le conducteur :
"Bonjour, bonjour !"
Il lui serre la main. Descend du bus, à la recherche d'un autre, sur la place Gambetta. Un autre chauffeur à saluer, un autre bus dans lequel attendre. Il a l'air content.
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